Foundo

vendredi, 19 avril 2024
search

Changer l’économie en profondeur pour réussir la transition bas carbone dans un contexte post-Covid

Par Samir Allal

« La grande erreur de notre temps a été de pencher,

je dis même de courber, l’esprit des hommes vers la recherche du bien matériel »

Victor Hugo

1- La transition écologique et sociale peut et doit nous faire changer de voie : du « toujours plus » au mieux-être

La crise actuelle a été engendrée par différentes causes, qui si elles ne sont pas traitées en même temps, vont entraîner de nouveaux épisodes récessifs dans les années à venir.

La source de nos difficultés réside dans nos graves erreurs de politiques économiques et les dysfonctionnements du capitalisme financier. C’est une crise du capitalisme débridé avec sa version néo-libérale qui nous met constamment sous pression compétitive.

Cette crise est un coup de semonce qui nous alerte, d’une part, sur l’impréparation de la société face aux risques sanitaires, et d’autre part, sur la nécessité de ralentir, les manifestations de plus en plus violentes du changement climatique, avec le risque de nous plonger dans des pénuries et des désordres inimaginables.

Pour sortir de cette crise plurielle (économique, sanitaire et écologique), il nous faut changer de voie le plus rapidement possible, notamment en prenant à bras-le corps la question des inégalités économiques, sociales et territoriales, et en investissant massivement dans la transition écologique. Cette autre voie, c’est dès aujourd’hui qu’il nous faut l’emprunter.

Et pour y arriver, il nous faut rompre avec le type de développement que nous avons connu et rompre avec une croissance débridée indifférente aux dégradations de l’environnement.

Notre objectif doit être la mise en place d’une économie soutenable bas carbone, plus résiliente, ce qui nécessite de sortir du libéralisme, et d’adopter une stratégie alliant la lutte contre les changements climatiques et la réduction des inégalités sociales et environnementales. L’impulsion doit être forte. C’est un changement majeur de paradigme.

Dans chaque crise, il y a presque toujours l’idée de changement nécessaire, ce qui lui confère un aspect positif. Je rappelle que l’étymologie grecque du mot « crise » : krisis, renvoyant au moment clé d’une décision, à la nécessité de changer.

Nous devons donc comprendre que cette crise systémique nous invite à changer de paradigme, à faire des choix importants. Nous ne pouvons plus continuer selon la logique et les comportements actuels.

2- Une reconversion écologique bien conduite peut créer beaucoup d’emplois : la résilience après la pandémie

Nous ne traversons pas un moment de crise anodin, nous vivons un moment décisif pour l’avenir du pays. Toutes les crises sectorielles sont reliées entre elles et aboutissent à une crise politique globale.

La crise du coronavirus est une crise économique, environnementale et politique. Face à l’ampleur de cette crise, il est urgent d’investir massivement dans la transition écologique et énergétique, plusieurs milliards de dinar supplémentaires par an pendant vingt ans.

C’est la condition sine qua non pour sortir le pays de la crise politique et repousser l’irruption de manifestations sanitaires et climatiques sévères, où la situation risque de basculer et de devenir incontrôlable.

Les investissements doivent concerner tous les secteurs et l’ensemble des régions. Couplés aux relocalisations, ces efforts seront créateurs d’emplois « utiles ».

Nous ne pourrons sortir durablement de cette crise que par la restauration des « biens communs » que le modèle actuel a détruits, au premier rang desquels les ressources (énergie, eau, minerais), la biodiversité, la santé, l’éducation et le plein emploi de qualité.

Nous avons désormais besoin d’investir dans la qualité. La qualité de l’emploi, la qualité de l’éducation et de la formation des citoyens, mais aussi celle du logement, des produits et de notre cohésion sociale.

Le verdissement de notre économie et de nos processus industriels, la construction et la rénovation bioclimatique des bâtiments, la mobilité douce et les transports publics bas-carbone, le déploiement à grande échelle des technologies productrices d’énergie propre, le développement d’une économie circulaire au service de la régénération des territoires constituent une source considérable d’emplois non délocalisables.

Nous devons intégrer dans le droit les enjeux du numérique et les nouvelles formes de subordination. Il faut éviter que l’alternative soit un business model de type Uber qui ne cherchent que l’optimisation aux dépens des systèmes de protection sociale.

La voie de la « transition écologique et énergétique » ne passe pas forcément par le détricotage du droit de travail et de ses protections, qui tout au contraire, sont une condition de sa réussite.

3- La crise de la Covid-19, une opportunité pour renforcer la coopération et investir massivement dans « le capital humain » : les préalables « au monde d’après »

La crise sanitaire est une occasion pour sortir des égoïsmes nationaux et proposer transition écologique et une vision politique organisée autour de la notion de souveraineté dans le secteur énergétique, sanitaire et économique : « Ce qui agite dans l’âme humaine c’est la quête du sens » (Hegel).

Cette relance verte souhaitée pour la Tunisie, doit aussi être sociale. Il nous faut (ré)investir massivement dans « l’infrastructure humaine ». Il est absolument nécessaire d’améliorer en tout premier lieu l’état de la santé des citoyens, fondamentale et désirable en soi, mais aussi parce que c’est ce qui leur permettra de mieux résister aux crises à venir.

Le diabète, l’hypertension, toutes les maladies dues à la malbouffe et à la pollution sont autant de facteurs qui ont rendu les individus plus vulnérables à la Covid-19 et qui, d’une manière plus générale, fragilisent et coûtent plus cher.

Nous devons déployer une politique de santé axée sur la prévention- qui est le parent pauvre de la médecine actuellement- et qui fasse de la lutte pour l’accès de tous aux soins un objectif plus important que le contrôle du niveau de dépense de santé ou de son pourcentage rapporté au PIB.

Nous allons devoir continuer à accroître l’endettement public pour mener à bien la transformation de notre économie dont nous aurons besoin pour sortir de la crise. Nous devons et nous pouvons nous endetter.  La transition écologique, l’éducation, la santé ne peuvent pas être réduites à des investissements d’infrastructures.

Le déficit de fonctionnement en temps de crise est acceptable s’il est compensé par un excédent dès la reprise. Quant au financement des investissements publics, il n’est pas absurde de l’étaler dans le temps et d’y faire participer les générations futures, qui vont en bénéficier.

Nous ne devons pas écouter ceux qui clament que nous léguons une énorme facture à nos enfants et petits-enfants. Non !  Nous leur léguerons un climat peut être un peu moins dégradé, une cohésion sociale un peu moins abimée.

4- Abandonner les dogmes et ne pas hésiter à s’endetter pour investir résolument dans la qualité : la tentation de l’amnésie collective

La reconversion écologique que nous appelons de nos vœux n’ira pas sans transformation profonde de l’emploi. C’est trop souvent l’argument qui est mis en avant pour ne pas bouger.

Ce moment dans lequel nous nous trouvons, juste après une crise sanitaire, sociale et économique majeure, doit être mis à profit pour justement investir dans la qualité.

Car, la qualité de l’emploi n’a jamais constitué un objectif central dans les pays en développement. Les salariés non qualifiés restent trop souvent les variables d’ajustement de processus qui dépassent et qui résultent de transformations des flux d’échanges mondiaux, de délocalisations, de changements technologiques, d’opérations purement financières…

Là encore, la crise de la Covid-19 a montré que les moins qualifiés et ceux dont les statuts étaient les moins protégés ont été les plus vulnérables à la crise.

Investissons donc, dans la qualité de l’emploi et dans sa protection, profitons de cette double révolution numérique et énergétique, faisons rentrer les travailleurs des plateformes dans le giron du code de travail, taxons les entreprises qui abusent des contrats courts et ou précaires, réhabilitons le salariat qui est parfaitement conciliable avec les aspirations légitimes à l’autonomie, donner la responsabilité à l’État d’être employeur en dernier ressort.

L’État ne doit pas aider les entreprises qui ne prendraient pas d’engagements écologiques. Nous devons mettre en place une ingénierie qui fait aujourd’hui cruellement défaut pour organiser le transfert des emplois disparus ou susceptibles de l’être dans les secteurs polluants et ou carbonés vers des nouveaux emplois issus notamment des relocalisations et des nouvelles filières de réparation, de recyclage et de production.

La crise de la Covid-19 a montré de façon criante la nécessité d’associer, encore plus, les syndicats, les salariés et le citoyen à la prise des décisions, à tous les niveaux.

L’ensemble de ces mesures nous paraissent essentielles. Elles nous permettront d’éviter une profonde déchirure du tissu social, et une aggravation du changement climatique.

Les choix qui seront faits dans les prochains mois nous engageront pour les décennies à venir. Le pire serait le statu quo, et de considérer la crise de la Covid-19 comme l’épisode exceptionnel d’un feuilleton dont le scénario ne devrait pas changer.

5- La transition numérique et énergétique, une nouvelle donne qui structure les conflits géoéconomiques : des gagnants et des perdants

Pour lutter contre le changement climatique, la transition écologique et numérique est en train de modifier la notion de sécurité énergétique en passant « d’une compétition pour les ressources à une compétition à l’innovation ».

Ce changement de paradigme structure de plus en plus les conflits géoéconomiques et géopolitiques.

A la concentration géographique et capitalistique des énergies fossiles, les Énergies Renouvelables et la sobriété répondent par la dispersion et de nouvelles modalités de financements.

Leur déploiement devrait réduire la course aux ressources naturelles, ce qui pourrait entraîner une baisse des conflictualités : « du capitalisme du marché aux communaux collaboratifs !!».

Ce conditionnel est prudent car des coupures intentionnelles pourraient bien remplacer les embargos d’antan. Les risques nouveaux géopolitiques liés aux Énergies Renouvelables et des smart s’apprécieront d’abord du point de vue de la cyber sécurité et nécessiteront des savoir-faire de pointe.

En réalité, rares sont les pays capables de conduire une stratégie industrielle intégrée. L’enjeu principal réside dans la maîtrise simultanée des technologies digitales et bas carbone, ainsi que l’expertise et la coordination des filières renouvelables (solaire, éolien), de l’hydrogène décarboné, de stockage de CO2, de la gestion forestière, du nucléaire, des déchets et des batteries.

La Chine veut apparaître comme le leader incontesté des Renouvelables en dominant tous les segments des chaînes de valeur, des mines des terres rares aux algorithmes des smart grids, en passant par les panneaux solaires, les batteries et les véhicules électriques.

En rejoignant l’accord de Paris, Joe Biden souhaite restaurer une part de l’autorité morale des USA perdue et « traiter la crise climatique comme la menace la plus urgente de sécurité nationale ».

Devant des techniques de géo-ingénieries aux effets secondaires inconnus, l’Union Européenne essaye de mettre en œuvre un régime international de régulation entre États, afin d’empêcher des intérêts étatiques et/ou privés d’agir unilatéralement.

Avec son Green Deal (décembre 2019), la commission européenne s’est fixé pour objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2050. L’Union Européenne entend utiliser la transition énergétique pour construire son positionnement international en misant sur la COP26 (novembre 2021) présentée, comme celle de la dernière chance.

Les pays exportateurs d’hydrocarbures doivent d’ores et déjà engager une conversion de leurs modèles. Certains pays producteurs d’énergies fossiles présentent de très fortes vulnérabilités. D’autres sont plus résilients, ayant toujours investi dans leurs forces de sécurité. Chez eux, le contrôle des compagnies énergétiques conditionne les équilibres politiques internes.

Côté demande, l’Inde, le Pakistan et la Corée du Sud, … la Tunisie, figurent parmi les plus dépendants aux importations.

Parmi les pays susceptibles de tirer profit de la transition énergétique, les pays qui bénéficient de ressources minières et surtout les pays qui maîtrisent les technologies, comme le Danemark, l’Australie…

Le Japon, l’Union Européenne comptent, pour leur part, utiliser la transition énergétique pour réduire leur dépendance à des fournisseurs comme la Russie, l’Algérie ou les pays du Golfe.

6- L’effondrement de la civilisation des énergies fossiles est en train de s’accélérer : son rythme suscite de vives tensions

L’effondrement de la civilisation des énergies fossiles est en train de s’accélérer et c’est moins la nature de cette transition que son rythme qui suscitent de vives tensions géopolitiques et géoéconomiques. Cette nouvelle dialectique de transition (énergie, climat, développement) soulève trois problèmes : Accès, Sécurité et Sobriété (ASS).

Le premier problème est celui de l’accès à l’énergie, et en particulier à l’électricité. Celui-ci est tenu pour acquis, comme une sorte de droit inaliénable (indépendamment des débats sur son coût), dans les économies avancées alors que de nombreuses régions et territoires dans le monde, souffrent de manques criants. Aucun développement n’est possible sans approvisionnements fiables. Dans le domaine énergétique comme dans le domaine sanitaire, le mot « pénurie » aura toujours un sens.

Le deuxième problème concerne les crises provoquées par des ruptures d’approvisionnements, qu’elles soient volontaires ou involontaires. Aux embargos d’antan succèdent des interruptions d’alimentation électrique par le biais de cyberattaques, souvent difficiles à attribuer. Avec les smart, la cyber sécurité devient le cœur de la sécurité énergétique.

Le troisième problème est systémique : comment poursuivre un développement économique infini dans un monde fini et avec quel mix sans provoquer de confrontations majeures et un réchauffement climatique ? Aucun pays n’est en mesure de répondre seul à cette question qui touche à la viabilité du système-Terre.

Au XXe siècle, la donne géopolitique a été largement façonnée par les enjeux liés au pétrole, au charbon, et au gaz. Au XXIe siècle, elle se transforme avec la décarbonation rendue indispensable par la lutte contre le changement climatique, la décentralisation des nouveaux modes de génération d’électricité et la digitalisation à travers la fusion de l’énergie et de l’information par les réseaux.

Son orientation et sa mise en œuvre vont dépendre en grande partie des choix faits par les États et les entreprises.

Une des postures politiques les plus courantes aujourd’hui est d’affirmer l’absence « d’alternative radicale » au système économique carboné actuel. Cet enfermement intellectuel suppose l’inutilité de la contestation du système économique dominant.

Les mécontents et les « perdants » du système actuel, ne pouvant imaginer d’alternatives, s’en remettent alors soit à la bienveillance des gagnants que leur proposent les néolibéraux, soit à l’offre de « sécurité » que leur propose l’ethno-nationalisme des conservateurs radicaux.

7- La crise que traverse le système libéral post pandémie modifie profondément la logique économique : une révolution des consciences

Changer l’économie en profondeur pour sortir au plus vite d’un système carboné, placer les besoins humains avant ceux du capital n’est pas un simple renversement de priorité, c’est bien une sortie de l’exigence de la logique du capital.

Contrairement à ce que l’on entend souvent (les productivistes), il existe bien des pistes concrètes pour sortir du système carboné et productif actuel, plus crédibles que le statu quo. Elles sont économiquement et socialement réalisables.

En effet, La crise sociale, écologique et économique que traverse le système libéral post pandémie, dans son exigence d’accumulation et de reproduction du capital a permis le développement de propositions envisageant une modification profonde de la logique économique.

Ces ruptures sont loin d’être de douces utopies. Elles s’inscrivent dans la réalité concrète de chaque pays, de leur adaptation aux menaces climatiques, en prenant en compte l’évolution de la société (ses besoins sociaux et environnementaux) et la nécessité démocratique. Nous pouvons tous contribuer à les faire advenir.

Autrement dit, les alternatives de sobriété et celles de la « transition sociale, écologique et énergétique » sont sans doute plus crédibles non seulement que les alternatives envisagées dans le passé, mais aussi que la poursuite d’un statu quo capitaliste à base de « croissance verte » et de concurrence internationale.

Il s’agit avant tout de sortir d’un régime où la croissance du PIB et des activités marchandes détermine l’ensemble de l’organisation économique et sociale et les réorganiser différemment.

Dans le régime actuel, la croissance du PIB est la condition du « reste », notamment des politiques d’énergie, de santé et de protection sociale, autrement dit du bien-être.

8- La priorité n’est plus la croissance, mais à la gestion des « communs » : un des champs de réflexion les plus féconds de ces dernières années

La priorité Post Covid-19 n’est plus la croissance, mais au contraire le ralentissement de la logique économique, pour empêcher la circulation des virus, réduire réellement la consommation de ressources naturelles et préserver les écosystèmes.

Dans certains cas, le ralentissement peut induire des investissements qui créent de la croissance. Simplement, cette croissance n’est pas le but, le but est au contraire de rendre la sobriété – et avec elle, la nature – soutenable.

La pensée de la décroissance est une pensée des amortisseurs sociaux capables d’encaisser le ralentissement économique, contenir la pandémie et le risque du réchauffement climatique. Elle est fondamentalement une pensée de la réorganisation des ressources et de lutte contre les inégalités.La décroissance estime que la société peut, en réorganisant la production, réduire ces « besoins artificiels » pour se concentrer sur le bien-être : un logement décent, une nourriture saine, une éducation de qualité, un système de santé solide, des transports accessibles.

Ces « biens communs » deviennent alors prioritaires dans l’accès aux ressources. En redistribuant mieux les ressources, on augmente globalement le niveau de vie des plus pauvres en réduisant celui des plus riches, qui sont les individus ayant la plus forte consommation de ressources.

Globalement, il n’y a donc pas de rejet en bloc de la technologie et du progrès technique au sein de la décroissance, mais une réflexion sur leur usage et leur répartition. C’est précisément l’organisation sociale qui détermine les innovations.

Un des champs de réflexion les plus féconds de ces dernières années en matière économique est celui donc des communs. Même si la construction de ces communs et leur gestion sont souvent problématiques. On parle de « tragédie des communs » en économie pour en souligner l’impossibilité.

Certains économistes insistent cependant sur la possibilité pratique d’un cadre juridique et politique de gestion des communs. D’autres, vont encore plus loin en tentant de réfléchir à une transition vers une économie de communs impliquant un nouveau mode de production.

Un tel système s’appuie sur une démocratisation radicale de l’économie qui permet de redéployer entièrement cette dernière autour des besoins définis en commun. L’idée de bien commun est désormais de plus en plus répandue et la crise écologique et sociale ne fait que la rendre plus concrète.

Mais sa réalisation suppose une modification majeure du système économique qu’il convient désormais de penser.

Samir Allal
Enseignant Chercheur | Plus de publications

Enseignant chercheur en sciences économiques à l’université de Versailles/Paris Saclay, Ambassadeur de l’université pour les pays Francophones et Méditerranéens, Directeur du Master 2« Analyse Économique et Gestion des Risques ». Membre du conseil scientifique de l’Institut Francophone du Développement Durable du Québec (IFDD) et de la revue Liaison Francophone (LEF).

Samir Allal travaille dans le domaine de la coopération internationale depuis plus de 30 ans, auteur de plusieurs articles, publications scientifiques et rapports dans le domaine de la transition énergétique, les éco-innovations, la résilience et le développement durable.

Samir Allal est titulaire de la palme académique

Samir Allal
Enseignant chercheur en sciences économiques à l’université de Versailles/Paris Saclay, Ambassadeur de l’université pour les pays Francophones et Méditerranéens, Directeur du Master 2« Analyse Économique et Gestion des Risques ». Membre du conseil scientifique de l’Institut Francophone du Développement Durable du Québec (IFDD) et de la revue Liaison Francophone (LEF). Samir Allal travaille dans le domaine de la coopération internationale depuis plus de 30 ans, auteur de plusieurs articles, publications scientifiques et rapports dans le domaine de la transition énergétique, les éco-innovations, la résilience et le développement durable. Samir Allal est titulaire de la palme académique